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Miaou@Toronto

4 août 2006

Fin du stage et du blog

Ca y est c’est déjà la fin. Demain, à 20h25 je décolle pour la France. Je suis en train de faire mes valises, je vous raconte pas comme c’est la galère pour tout rentrer. D’ailleurs je vais bientôt devoir ranger cet ordinateur, alors je vous écris un dernier message d’abord.

J’espère que ce petit blog vous aura permis de découvrir le Canada (au moins une partie), et de penser à moi, paumée au milieu de tous ces anglophones. Merci à ceux qui n'ont pas abandonné et on réussi à suivre mes aventures canadienne pendant ces deux mois, et merci pour les petit commentaires.

Ca me fait vraiment bizarre de me dire que je pars déjà. Je me rappelle encore mon arrivé en avion, quand j’ai vu la CN Tower au loin, dans la brume, lors de l’atterrissage. Et où je me suis dis « punaise ! Je suis de l’autre coté de l’atlantique, je suis à Toronto ! ». Je me rappelle de mes premières galères en métro, de mon premier long voyage en bus pour aller au zoo, où pour faire arrêter le bus il faut tirer sur un fils qui fait sonner une clochette (très moderne). De mes nombreux repas dans des « food court » asiatiques, du jour où j’ai découvert qu’en plus de te rajouter les taxes à la facture, il te rajoute aussi le pourboire dans les restaurant (25% de plus en tout !). De mes premières sorties, cours de salsa (back, forward, back, forward), samedi soir de fou dans le centre ville. Je me rappelle des nombreuses personnes avec qui j’ai discuté ou juste échangé quelques mots en Anglais (ou en francais… voir en espagnol).

Tout est passé super vite.

Je ne pourrais pas dire quand est ce que j’ai arrêter de regarder tout le temps le plan, quand est ce que j’ai commencé à faire un peu… comme chez moi. Mais maintenant quand je me ballade il y a plein de lieu qui me paraissent familier.

Yonge street : c’est le Toronto street festival, la gay pride, les magasins…

Spadina street: le quartier chinois, comme j’ai pu traîner dans ce quartier…

College street : juste en bas de mon boulot, obliger d’y passer pour aller dans le centre…

Bloor street : direction le babaluu pour aller danser le mercredi…

Cet hôpital : j’avais rendez vous devant, je suis arrivé à la bourre comme d’hab…

Ce porche là bas : on s’y était arrêté pour s’abriter de la pluie…

Oh est puis ce resto indien : j’y suis allée les premiers jours, ça m’avait arrachée la gorge…

Mais tandis que certains lieux me deviennent familier, de nombreux me sont encore inconnu. Mais il faut bien que je parte, tant pis pour le reste, j’ai vu l’essentiel (qui à t’il derrière cette colline ?).

J’aurais aimé pouvoir tout prendre en photo, pour tout ramener avec moi, mais je me suis vite rendu compte que c’était malheureusement pas possible.

En tout cas c’était vraiment bien, et j’ai un peu le cafard. Demain ça va être le stress pour prendre l’avion. J’arrive pas à croire qu’après demain je suis en France, déjà finit (je sais je l’ai déjà dis).

Canada, it was nice to meet you…

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2 août 2006

Comment faire des affaires.

J’avais vu un magasin sur Yonge street avec des robes longues autour de 70-80dollars (ce qui est pas trop chère vu comme elles étaient trop belles). Alors je me suis dit « et si j’allais m’acheter une robe de gala ? ». Oui, parce que pour ceux qui ne le savent pas encore, je craque toujours sur les robes, surtout les importables. Malheureusement, le vendeur était vraiment antipathique, il me regardait comme si j’étais débile (aucun commentaire please), me collait, et me répétait 10 fois que la taille était sur le cintre, du style « non ! Touches pas, regardes de loin. Arrêtes de fouiller ! Tu vois pas que le prix est sur le cintre », « oui, je vois, et tu m’emmerdes». Enfin ça c’est ce qu’il aurait voulu me dire je pense, et ce que je lui aurais bien répondu. Du coup je suis sorti du magasin échappant un petit « connard » que de toute façon il n’aurait pas compris.

Là, je tombe sur un autre magasin, qui à l’air pas mal, et où a peine rentrée le vendeur me dit que si j’achète un vêtement j’ai deux trucs gratuits, ou sinon je peux avoir le vêtement a moitié prix. J’essaie plein de trucs et je trouve une robe qui me plait mais 159$, ce qui fait en rajoutant les taxes plus de 180 dollars.

Héhé, mais avec le moitié prix ça fait déjà plus que 90. Pendant que j’essayais des trucs une fille a failli acheter une robe et d’autres vêtements mais quand elle s’est rendu compte du prix elle a changé d’avis. Du coup le vendeur à fait  « ok, je vais appeler mon patron pour vous (il téléphone), je vous le fais à 50$ (peut être 40 en fait) ». Mais c’était trop tard la fille avait pris la décision de partir sans.

Du coup quand je lui ai demandé le prix de la robe qui m’intéressait (alors que je savais très bien que normalement c’était vers les 90$), il me dit « maintenant tout est à 40bocks (je sais pas si « bocks » s’écrit comme ça) ».

40$ ? Intéressant, il y à encore les taxes mais ça fait pas beaucoup.

Et quand j’arrive à la caisse, après avoir hésité au moins une heure dans les cabines entre du rose clair et du rose plus fushia, je me dis que vu qu’il a l’air de négocier, je vais faire ma maline et ma radine. Depuis le temps que je suis dans son magasin et qu’il me voit hésiter c’est obligé qu’il va vouloir me la vendre. Alors je lui dis «40$, c’est avec ou sans les taxes ?», et il me répond «payé cash, il y a pas de taxe». Bon ben je paye cash alors, comme d’hab d’ailleurs, sauf que là, je paye pas de taxe…

Et voilà comment après avoir haï le vendeur indien, j’adore le vendeur chinois.

Bon par contre c’est ma mère qui va pas être contente, parce que la robe est un peu trop longue et que je compte sur elle pour les ajustements. En priant pour que ce soit faisable.

2 août 2006

Les règles du football américain en bref

Le but du jeu est… de marquer plus de points que l’adversaire. Bon jusque là normal. Mais comment ? Pour mettre 6 points il faut passer la ligne adverse et marquer un touchdown. Un tire entre les poteaux vaut 3 points. Après un touchdown on peut avoir 1 point de plus en tirant entre les poteaux ou 2 points en faisant un autre touchdown.

Vous allez peut être me dire «ouais c’est comme le rugby quoi », ben non, pas du tout, je trouverais même que ça ressemble plus au baseball.

En fait l’équipe est composée de deux groupes qui jouent chacun à leur tour, les défenseurs et les attaquants. Les attaquants doivent se rapprocher le plus possible de la ligne adverse pour marquer un touchdown. En attaque l’équipe a trois essais (down) pour avancer de 10 yards (en Amérique c’est 4). Si elle y arrive elle à de nouveau trois essais, et ainsi de suite. Au troisième down si elle sent qu’elle ne pourra pas, l’équipe essai alors d’envoyer la balle le plus loin possible de sa propre ligne car elle va maintenant passer en défense face à l’autre équipe.

Et c’est reparti pour essayer d’avancer dans l’autre direction.

En défense les joueurs doivent plaquer le joueur portant la balle pour arrêter l’avancer et passer au down suivant. Il peuvent aussi récupérer une balle lancer par un attaquant, c’est une interception, les défenseurs se transforment alors en attaquant.

2 août 2006

Au skydome pour du football américain

Samedi 29 juillet, 7pm, match de football américain, pardon, disons canadien, car les règles sont légèrement différentes.

Les Argonauts (Toronto) contre BC (Vancouver).

Le match est divisé en quatre quarter, avec une grosse pose entre le deuxième et le troisième quarter. Entre chaque partie, les pom-pom girls (je sais plus exactement comment on dit en anglais) font un petit show au milieu du terrain.

Pendant le match et pendant les pauses, les hauts parleurs et l’écran géant passe de la musique et des pubs. D’ailleurs en bas, en plus de la mascotte de l’équipe, ce balade la mascotte de pizza-pizza.

Ici c’est du spectacle. Pour le seul touchdown de l’équipe de Toronto, un petite orchestre qui venait de ce déplacer juste derrière c’est mis à jouer de la trompette (plutôt normal), mais des feux d’artifices sont aussi sortis des quatre poteaux des buts (plutôt surprenant).

Pour la petite option spécial skydome (c’est le nom du stade), j’ai pu assister à la fermeture du toit en direct. Et oui rappelez vous, le 30 juin j’ai écrit sur le blog : « Le stade est connu pour être le premier stade au monde  à posséder un toit entièrement rétractable ».

Ben voilà, je suis rentrée il était ouvert je suis sorti il était fermé.

Héhé, et vous savez se que je viens d’apprendre ? Au stade il y avait aussi les Nicos, Mathieu et Anne-laure ! Ils font aussi leurs stages au Canada mais je ne me serais pas attendu à les voir là, si on avait réussit à se croiser.

1 août 2006

Scarborough bluffs

Je me suis pris un livre à la bibliothèque sur les randonnées à Toronto.
Et j’ai décidé de faire celle de scarborough bluffs, lieu dont j’avais déjà entendu parler, à l’est de la ville.

C’est marrant quand tu sais où tu vas (des falaises au bord du lac dans notre cas), et que tu te l’imagines au fur et à mesure que tu t’approches. A chaque tournant tu t’attends à voir la mer le lac, mais à chaque fois quelque chose te bloque : des arbres, des chaînes, des maisons…. C’était pareil pour la Casa Loma par exemple. Je voyais le toit de loin et je m’approchais, je ne voyais plus rien, et à chaque tournant je m’attendais à voir apparaître un château.

Apres avoir pris le bus, le métro, avoir traversé un ou deux parc et quelques rues, je regarde le plan et je me dis “mouais, je dois aller où la? bon le chemin qui descend, là, ça a l’air pas mal non ?”. Mais bien sûr, l’explication du trajet à suivre écrit en anglais, le bout de carte dessiné sur le bouquin, et mon sens de l’orientation n’aidant pas, vous aurez deviné que ce n’était pas le bon chemin. N’empêche que je suis bien contente de m’être trompée, ça m’a permit de me balader un peu au bord de l’eau et de voir les falaises d’en bas.
C’est juste que ça rajoute quelques kilomètres à force de faire des détours, mais bon, on a le temps, c’est pas grave. Hein? Quoi? J’ai un rendez vous a 15h!?
Bon ok, c’est vrai, mais c’est bon, je suis toujours juste mais en général j’arrive à tout caser, il suffit de bien gérer l’accélération-déacceleration.

D’ailleurs, après être arrivée au bout de la plage, où apparemment des campeurs avaient élu domicile, et croisé un mec à la clochard attitude (signe de plus m’indiquant que je m’étais trompée de route), j’ai opté pour un retour accéléré (ben oui, j’étais au bout de la plage, bien obligée de faire demi tour).

P8020289

Ensuite,  je suis passée dans un parc qui suit le bord des falaises, et en passant par un petit chemin caché, je me suis retrouvée au milieu des champs. Là, j’ai parlé à une mémé qui s’était posée pour peindre le paysage (signe indiquant que c’est le bon chemin).
J’ai suivi le chemin à travers champs jusqu’à Brimley rd.

Comme on peut le voir sur la carte on peut diviser la randonnée en deux parties, l’ouest et l’est de Brimley road. J’avais prévus de faire seulement l’ouest et juste de descendre un peu sur Brimley pour prendre le petit chemin a gauche et remonter vers le bus.
Mouais sauf que je ne l’ai pas trouvé le chemin. Le premier chemin que j’ai croisé était en fait une résidence privée. Sur le deuxième, un mec était assit au milieu, de dos, et quand je suis passée et apparemment l’ai effrayé, il a dis “oh, sorry about that”. J’ai cru comprendre quelques minutes plus tard alors que je me retournais pendant qu’il continuais a dire ”sorry, it’s a great day, sorry about that…” que je l’avais dérangé en plein “tripotage”. Encore un signe m’indiquant que ce n’était pas le bon chemin.

Je suis donc finalement allée à l’arrêt de bus par une autre route. Et je n’ai même pas été en retard pour aller danser la salsa dans une église sur Bloor st. Comme ça, je serais rentrée au moins une fois dans une des nombreuses églises de Toronto.

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30 juillet 2006

Dimanche repos

Mal au ventre, mal au bas du dos, impliquent dodo.

D’ailleurs je suis dégoûtée parce que j’avais prévus plein de trucs. Enfin surtout parce que j’ai raté la « hot latin boat cruise ».

J’avais oublié d’acheter la place. Mais ce matin, je reçoit un mail qui me dis que quelqu’un à annulé et que si je veux…j’ai une place !!!

Et ben non, malgré ça, je n’irais pas danser, tant pis pour la petite croisière sur le lac Ontario. P… de mal de ventre!

30 juillet 2006

Samedi journée chargée

Promenade + salsa + football + sorti en boite aux Docks.

Les explications au prochain épisode.

28 juillet 2006

Cabbagetown & rosedale

Je suis allée dans les quartiers de cabbagetown et rosedale faire un petit tour. C’est des quartiers résidentiels plein de petites maisons, à l’est du centre ville prés de la don valley.

Alors vous avez droit à un nouvel album avec entre autres, des petites maisons ;).

28 juillet 2006

Itinéraire

Voilà une petite carte avec le trajet de notre voyage en canoe.

Carte

28 juillet 2006

3 days canoe trip

C’est parti pour un week-end de 3 jours au parc algonquin. Le parc s’étend sur 7,725 km2.
On peut le diviser en deux parties, le sud autour de l’autoroute 60 et le nord. Le sud est plus familial et touristique avec de grands camping, des musée etc.
Au nord, l’intérieur du parc est seulement accessible à pied pour les randonnées ou en canoë.

Voici un petit résumé du week-end.
Rendez vous station York Mills où un van de l’organisation attend pour faire le trajet toronto-algonquin (au moins 4h de route).

A l’arriver un repas sandwich nous attend. Puis, le guide, Trevor, explique comment «packager» les affaires. En gros, un sac imperméable pour les affaires, en particulier les vêtements, et un pour le sac de couchage. Puis on prend un gros sac pour deux personnes et on met tout ça dedans. Il faut mieux aussi avoir un sac à dos pour mettre les choses dont on peut avoir besoin pendant le voyage en canoë, bouteille d’eau, crème solaire etc….
Petit cours rapide sur « comment faire pour réussir à avancer en canoë », et c’est le départ à 2 ou 3 personnes par canoë. Quatre canoë de 2 personnes et un de 3. Si vous avez la flemme de faire le calcul, on est 11, deux canadiens, deux allemandes, deux danois, une suisse, un anglais, et une espagnol vivant en Irlande font parti du groupe.

Un lac, une rivière, un lac, c’était super jolie. En tout, on a eu à faire deux ou trois portages le premier jour, c'est-à-dire lorsqu’il faut porter les affaires d’un plan d’eau à un autre. Pour les canoës on se met à un où à deux. J’ai essayé avec une fille, je me suis tuée le dos, mais sinon ça va.
Quand Trevor à voulu s’arrêter, tout les sites de camping était déjà occupé, alors on a continué, continué, continué, jusqu’à trouver.
Les sites sont tout petits, normalement prévus pour maximum 9 personnes (mais en fait on a changé de groupe initial avec Angie).
On a installé les tentes et avons pu nous rendre compte de la modernité du lieu : les toilettes ? Une caisse en bois avec un trou (ou un arbre). Les douches… le lacs ?
Il faut ensuite préparer le dîner. Toute la nourriture est gardée dans un tonneau sensé résister aux ours. En tout cas ne gardez rien dans la tente, tant pis pour le petit creux en pleine nuit, on met tout dans le tonneau.

Un canoë renversé pour la table, des troncs d’arbres pour les sièges et un feu pour la cuisine, miam, le souper se prépare. En boisson, vous pouvez même choisir d’accompagner le repas de limonade ou d’ice-tea en poudre si vous n’avez pas peur du « super chimique power ». Sinon de l’eau, enfin, de l’eau du lac purifié.

Comme d’habitude je me suis fais attaquer par les moustiques malgré le spray anti-moustique. Seul solution, se couvrir le plus possible. Mais ces coriaces allaient même me piquer à travers mon pull. Haha, vous ne m’aurez pas… double protection, je mets ma veste en cuir. Bon, au final ils m’ont eu quand même, mais j’ai survécu malgré un énorme pif de bon matin (même pas il me laisse le temps de mettre le spray anti-eux).

Le lendemain on est parti au rapide (une rivière). Et comme on est parti qu’avec 4 canoës (rappelez vous il y en a un qui sert de table), je me suis retrouvé au milieu et n’ai pas pagayé de la journée. On a mangé, on s’est baignés dans les rapides (sensation massage garanti, trop bien), puis dans le lac en jouant au frisbee, un petit cours de pêche, une petit sieste au soleil, relax, puis on est rentré au campement.
Le soir Trevor nous a fait du thé avec des branches d’arbre récupéres sur le campement (style des pins). Avec un petit peu de sirop d’érable, c’est trop bon.
Ensuite, au moment du coucher de soleil, on a pris un canoë avec Richard et on est allé faire un petit tour. Il y avait aussi Trevor et Angie pas loin, et pendant un petit moment les deux canadiens aussi.

Pendant la nuit j’ai été réveillée par l’orage mais je me suis vite rendormi en espérant que je n’aie pas à mettre mon super imperméable poncho le lendemain.

Le lendemain justement, sous le ciel bleu (la chance … a part pour mes cuisses qui ont pris quelques coups de soleil), c’est le retour avec quelques poses pour manger et se baigner. J’ai testé pour la première fois l’arrière du canoë mais c’est trop dur, alors j’ai vite préféré revenir devant.
Et puis ça y est c’est déjà la fin, on aura quand même parcouru au total environ 40km pendant ce week-end. Quelques fruits à l’arriver, puis on reprend le car direction Toronto et le luxe d’un lit douillet
.

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Miaou@Toronto
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