3 days canoe trip
C’est parti pour un week-end de 3 jours au
parc algonquin. Le parc s’étend sur 7,725 km2.
On peut le diviser en deux parties, le sud
autour de l’autoroute 60 et le nord. Le sud est plus familial et touristique avec
de grands camping, des musée etc.
Au nord, l’intérieur du parc est seulement
accessible à pied pour les randonnées ou en canoë.
Rendez vous station York Mills où un van de
l’organisation attend pour faire le trajet toronto-algonquin (au moins 4h de
route).
A l’arriver un repas sandwich nous attend.
Puis, le guide, Trevor, explique comment «packager» les affaires. En
gros, un sac imperméable pour les affaires, en particulier les vêtements, et un
pour le sac de couchage. Puis on prend un gros sac pour deux personnes et on
met tout ça dedans. Il faut mieux aussi avoir un sac à dos pour mettre les
choses dont on peut avoir besoin pendant le voyage en canoë, bouteille d’eau,
crème solaire etc….
Petit cours rapide sur « comment faire
pour réussir à avancer en canoë », et c’est le départ à 2 ou 3 personnes
par canoë. Quatre canoë de 2 personnes et un de 3. Si vous avez la flemme de
faire le calcul, on est 11, deux canadiens, deux allemandes, deux danois, une
suisse, un anglais, et une espagnol vivant en Irlande font parti du groupe.
Un lac, une rivière, un lac, c’était super
jolie. En tout, on a eu à faire deux ou trois portages le premier jour,
c'est-à-dire lorsqu’il faut porter les affaires d’un plan d’eau à un autre.
Pour les canoës on se met à un où à deux. J’ai essayé avec une fille, je me
suis tuée le dos, mais sinon ça va.
Quand Trevor à voulu s’arrêter, tout les sites
de camping était déjà occupé, alors on a continué, continué, continué, jusqu’à
trouver.
Les sites sont tout petits, normalement prévus
pour maximum 9 personnes (mais en fait on a changé de groupe initial avec
Angie).
On a installé les tentes et avons pu nous
rendre compte de la modernité du lieu : les toilettes ? Une caisse en
bois avec un trou (ou un arbre). Les douches… le lacs ?
Il faut ensuite préparer le dîner. Toute la
nourriture est gardée dans un tonneau sensé résister aux ours. En tout cas ne
gardez rien dans la tente, tant pis pour le petit creux en pleine nuit, on met
tout dans le tonneau.
Un canoë renversé pour la table, des troncs d’arbres pour les sièges et un feu pour la cuisine, miam, le souper se prépare. En boisson, vous pouvez même choisir d’accompagner le repas de limonade ou d’ice-tea en poudre si vous n’avez pas peur du « super chimique power ». Sinon de l’eau, enfin, de l’eau du lac purifié.
Comme d’habitude je me suis fais attaquer par les moustiques malgré le spray anti-moustique. Seul solution, se couvrir le plus possible. Mais ces coriaces allaient même me piquer à travers mon pull. Haha, vous ne m’aurez pas… double protection, je mets ma veste en cuir. Bon, au final ils m’ont eu quand même, mais j’ai survécu malgré un énorme pif de bon matin (même pas il me laisse le temps de mettre le spray anti-eux).
Le lendemain on est parti au rapide (une
rivière). Et comme on est parti qu’avec 4 canoës (rappelez vous il y en a un
qui sert de table), je me suis retrouvé au milieu et n’ai pas pagayé de la
journée. On a mangé, on s’est baignés dans les rapides (sensation massage
garanti, trop bien), puis dans le lac en jouant au frisbee, un petit cours de
pêche, une petit sieste au soleil, relax, puis on est rentré au campement.
Le soir Trevor nous a fait du thé avec des
branches d’arbre récupéres sur le campement (style des pins). Avec un petit peu
de sirop d’érable, c’est trop bon.
Ensuite, au moment du coucher de soleil, on a
pris un canoë avec Richard et on est allé faire un petit tour. Il y avait aussi
Trevor et Angie pas loin, et pendant un petit moment les deux canadiens aussi.
Pendant la nuit j’ai été réveillée par l’orage mais je me suis vite rendormi en espérant que je n’aie pas à mettre mon super imperméable poncho le lendemain.
Le lendemain justement, sous le ciel bleu (la
chance … a part pour mes cuisses qui ont pris quelques coups de soleil), c’est
le retour avec quelques poses pour manger et se baigner. J’ai testé pour la
première fois l’arrière du canoë mais c’est trop dur, alors j’ai vite préféré
revenir devant.
Et puis ça y est c’est déjà la fin, on aura quand même parcouru au total
environ 40km pendant ce week-end. Quelques fruits à l’arriver, puis on reprend
le car direction Toronto et le luxe d’un lit douillet.